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4eme rapport de pharmacovigilance de la crise sanitaire du Levothyrox

Ce mardi 28 janvier avait lieu la présentation du 4ème rapport de pharmacovigilance dans la crise sanitaire Levothyrox. 

 

Les associations de patients présentes au comité de suivi au Ministère de la Santé, étaient invitées à y participer et à y émettre leurs remarques, ce que nous n'avons pas omis de faire ! 

 

Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu officiel de l'ANSM puis les analyses de l'UPGCS

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Levothyrox rapport officiel de l'ANSM
20200128_Levothyrox_Rapport officiel.pdf
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Observations et contestations de l'UPGCS

Nos contestations ne portent ni sur un manque d'intégrité des rapporteurs ni même sur leur volonté d'apporter des observations transparentes, ni sur la quantité de travail liée à  ce rapport de phamacovigilance sur les effets secondaires liés au Levothyrox Nouvelle formule ou à tout autre spécialité de lévothyroxine. 

 

Nous contestons : 

  • Les supports de déclarations mis à disposition des victimes qui les utilisent et spécialement concernant des incidents liés à un médicament qui traite d'affections aussi particulières que le sont les problèmes thyroïdiens. 

 

  • L'information donnée au déclarant ou télédéclarant avant qu'il remplisse son formulaire. Par manque d'éléments essentiels, beaucoup de déclarations ont été enregistrées mais non retenues ! 

 

  • L'analyse statistique des données notamment concernant le volume de ventes du Levothyrox Nouvelle Formule n'est pas objective puisqu'elle oublie notamment que si le chiffre de ventes globales/an est stable depuis début 2018, cela occulte les entrées ( initiation de traitements) et les sorties ( obligation de passer à une alternative en raison d'effets secondaires subis). Chaque mois, 3400 nouveaux patients doivent recevoir une substitution en lévothyroxine et l'observation des patients nous renseigne sur des prescriptions médicales en faveur du Levothyrox NF en première intention. 

      Il est donc logique de déduire si le volume de vente reste stable, c'est qu'il y a autant d'abandons          que d'initiations. Or on ne change pas de traitement si on va bien ... 

 

  • Nous sommes aussi amenés à contester dans les cas graves étudiés,  les motifs de leur mise à l'écart finalement, qui constitue une mauvaise connaissance des maladies thyroïdiennes ou encore une fois de leur observation au travers d'un seul élément d'observation : le facteur TSH ! nous développerons ensuite ce point. 

Plus de 36000 déclarations reçues et seulement 168 cas graves retenus !

Des éléments majeurs à retenir :

Le scandale Levothyrox constitue un événement en pharmacovigilance sans précédent dans l'histoire de cet observatoire des événements liés aux médicaments. 

 

Avant la nouvelle formule, étaient enregistrés 10 déclarations annuellement. 

En 2019, on est encore à 10 mensuellement ! 

 

Nos craintes quant à l'étude des liens de causalité entre cas graves  et NF

Nous avons  connaissance des cas graves et des motifs de rejets de la causalité. 

 

Cela vient conforter nos demandes d'élargissement des données d'observation des dysthyroïdies hors simples facteurs TSH et T4, tels que recommandés par l'HAS. 

 

Malheureusement, ceux-ci occultent totalement les réactions consécutives à la Nouvelle Formule chez certains patients. 

 

Les dosages de  TSH et de T4 ne sont pas le reflet de la transformation d'une molécule inactive

( lévothyroxine) en T3 molécule active. 

 

Ces dosages occultent la montée des RT3, signal de détresse lancé par les surrénales soit en cas de stress majeur, soit en raison d'un trop grand nombre de T4 non converties. 

 

Ces dosages limités à la TSH ne donnent aucune évaluation d'une présence toxique d'un excès T4 dans le foie, qui peut être responsable ensuite de l'élévation des gamma-GT chez des personnes non alcooliques ou à consommation modérée, faussant totalement le diagnostic de leur état hépatique. 

 

Est-il nécessaire de compléter sur la relation entre dépression, état psychiatrique et hypothyroïdie ? 

Trop de malades en hypothyroïdie reçoivent à tord des anxiolytiques, des anti-dépresseurs et des somnifères. 

Il est donc envisageable pour ces patients que leur état dépressif ait été majoré par in profond déséquilibre thyroïdien majoré par un traitement avec la NF, inadapté  dans leur cas. 

En conclusion

L'UPGCS va faire remonter ses observations et contestations à l'ANSM, et aux centres de pharmacovigilance. 

 

Nous allons rapidement proposer de travailler de concert avec les CSp sur des documents de déclarations adaptées aux malades thyroïdiens et sur les informations générales nécessaires pour optimiser la lecture des déclarations, une exemple simple, aucun de nous ne savait qu'il est impératif d'indiquer le nom du médecin traitant. 

 

Nous réitérerons auprès de la HAS,  nos demandes d'élargissement des données biologiques nécessaires pour un vrai bilan des dysthyroïdies profondes. 

 

Annie Notelet pour l'UPGCS

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Commentaires: 11
  • #1

    panayotis joelle (mercredi, 29 janvier 2020)

    je peut montrer mes analyses qui prouves que la NF a bien faillie me faire mourir j ai patienter insister hospitalisations multiples je perdait des kilos chaque jours tremblement insomnie sueurs chute cheveux nausée douleurs dans touts le corps confusions du langages maux de tète manques de repères une toux persistante a on réajuster pendant un an et après j ai changer pour le L thyroxine ma vie en a pris un coup croyez moi oui je me suis vraiment sentie perdu car même les professionnel de santé ne comprenez pas et bien moi je me suis écouter et je ne rependrais plus ce poison violant je dit a la ministre de la santé quel nous a vendu comme des cobayes car l état français n a pas bouger pour nous tous je n est plus confiance car les messages on bien était respecter et c se battre contre un mur ben c comme pour le médiator ma mère en et morte en 2007 en 21 jours bravo bic farma

  • #2

    Mezair (jeudi, 30 janvier 2020 09:32)

    Malade depuis 2010 traitée avec le levo AF meme si je n etais pas stabilisee je vivais j aillais bien mais depuis 2017 ma santé s efondre mes enfants ont meme peur que je ne m en sorte pas. J allais du lit au canapé et à l inverse,extreme fatigue, douleurs articulaire ,prise de poids ,malaise meme dans les rues,et aujourd hui malgre l arret de la N F je n ai pas retrouvé ma vie ma santé

  • #3

    anne marie (jeudi, 30 janvier 2020 09:42)

    vous donnez comme référence 2018 alors que j'ai eu les problèmes au changement de formule en mars 2017 vous oubliez de rapporter les taux donc pour moi c'est un non sens

  • #4

    Thony annick (jeudi, 30 janvier 2020 10:31)

    Moi aussi insomnie maux tête tremblement perte de cheveux perde de poids et surtout très fatiguée j ai 46 I impression d en avoir 60 j en ai marre

  • #5

    Joséphine (jeudi, 30 janvier 2020 16:34)

    Sous Euthyrox depuis octobre 2017, un effet indésirable NF persiste. Subitement, toujours la nuit, toujours pendant le sommeil. Douleurs insuportables dans les jambes et les pieds. Impossible avec, de marcher debout, je rampe au sol !
    Tous les effets indésirables sont arrivés après 10/12 jours de prise de Levothyrox NF. MERCK avait mis quoi dans ce nouveau médoc ? Medoc, faut-il le rappeler, réservé en exclusivité aux français ! Ils ont joué sciemment avec notre santé, honteux... honteux !


  • #6

    schott (vendredi, 31 janvier 2020 16:04)

    même cas , même douleurs que josephine et tony ,

  • #7

    Marika Jacquet (vendredi, 31 janvier 2020 16:50)

    @ panayotis joelle j'ai eu exactement les mêmes symptômes que vous en 2017 et j'ai bien cru que j'allais y rester... je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie... je n'arrive toujours pas à comprendre qu'aujourd'hui, notre traitement vital va disparaître pour toujours et être remplacé par leur merde de générique... personnellement, je suis toujours sous l'ancienne formule espagnole mais jusqu'à quand ???

  • #8

    ipsa (samedi, 01 février 2020 11:53)

    "La poursuite du suivi tel qu’engagé en mars 2017 et amendé en novembre 2018 pour ce 4ème rapport n'est plus appropriée. Ils proposent d'INTERROMPRE CE SUIVI en considérant la poursuite de l’analyse des cas marquants comme suffisante."

    Je me trompe ou la conclusion du rapport préconise une interruption du suivi au moment où 150 000 patients sous Euthyrox, sans doute les plus impactés par cette substitution forcée, vont devoir changer de spécialité.

    Ils n'iraient pas jusqu'à casser le thermomètre pour faire tomber la fièvre, n'est-ce pas ?

  • #9

    clerc (dimanche, 02 février 2020 20:13)

    moi je prenais levotiroxe quand ils ont changé rien vue mais je prenais des kg je ne dormais pas bien je perdais mes cheveux par poignée j'ai 70ans je demande qu'ils refont l'ancienne formule pas normal qu'ils ai eu le droit de changé on est pas des cobials

  • #10

    Marité POINAS (dimanche, 09 février 2020 18:50)

    Ancien Levothyrox tout allait très bien ... Mars 2017 nouvelle formule me fait prendre 9 kgs en 9 mois et douleurs articulaires.
    Janvier 2018 Euthyrox allemand et j'arrête de grossir, plus de douleur mais je ne maigris pas !
    Novembre 2019 : Euthyrox russe et je reprends du poids ???
    J'en ai trop marre et je souhaite retrouver Levothyrox ancienne formule !

  • #11

    Berville (lundi, 10 février 2020 11:01)

    J’en ai plus qu’assez de perdre mes cheveux ,avoir des vertiges,et d’être obligée de prendre une canne pour manque d’équilibre.... et surtout de servir de cobaye pour ces messieurs les chercheurs.....