· 

Les complications au long cours post Covid, l'alerte de l'OMS aux pays européens !

 

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s'alarme des dégâts généralisés et durables du 𝗖𝗢𝗩𝗜𝗗 𝗟𝗢𝗡𝗚.

 

Un expert affirme que le coronavirus cause des niveaux d’invalidité jamais observés depuis les guerres mondiales.

L'OMS sonne l'alarme sur les cas fréquents de dommages durables sur la santé des survivants du Covid-19, de tous les âges, y compris ceux qui n'ont connu qu'un léger épisode initial de la maladie.

Les preuves croissantes des séquelles invalidantes que le virus peut avoir sur des personnes qui n’avaient auparavant aucun problème de santé devraient ajouter une urgence aux efforts visant à contenir le virus, car il infecte un nombre record de personnes dans une flambée dramatique à travers l’Europe et les États-Unis, a déclaré l’ONU.

 

Des chiffres sur le nombre de personnes touchées par le 𝗖𝗢𝗩𝗜𝗗 𝗟𝗢𝗡𝗚 continuent d’émerger, mais ces chiffres ont été estimés dans une étude récente à environ un survivant sur dix, âgé de moins de 50 ans, et les séquelles vont des atteintes de différents organes, aux séquelles neurologiques, en passant par l’épuisement profond et l’essoufflement.

« Ce qui est clair, c'est que ce n'est pas seulement un virus qui tue. Pour un nombre important de patients, ce virus a de graves effets à long terme », a déclaré le Directeur Général de l'OMS, Tedros Adhanom, lors d'un point de presse.

« Cela confirme vraiment à quel point ce virus est dangereux », a déclaré le Docteur Adhanom. « Cela confirme également que la stratégie dite d’immunité de masse est moralement déraisonnable et irréalisable ».

Il s'agit d'une conférence de Presse de l'OMS, où 3 malades ont été interrogés sur leurs symptômes.

Le message que l'OMS fait passer est qu'elle demande aux gouvernements de tous les pays de reconnaitre la forme longue du Covid. Si je puis me permettre, je pense que vous n'avez pas cerné la portée de cette conférence de Presse. 

https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019

 

Résumé de la conférence de Presse

En présence :

  • du Directeur Général de l’OMS, le Dr TEDROS
  • du Dr Michael Ryan, Directeur exécutif des urgences sanitaires
  • du Dr Maria Van Kerkhove, responsable technique de la Covid-19
  • du Dr Janet Diaz, chef d’équipe pour les soins cliniques
  • du Dr Jaouad Mahajour, Directeur Général Adjoint, préparation aux situations d’urgence
  • du Dr Soumia Souhami, scientifique en chef
  • du Dr Mariângela Simäo, directeur général adjoint axé aux médicaments et produits de santé
  • du Dr Bruce Aylward, conseiller en chef auprès du Directeur Général et responsable de l’accélérateur ACT  https://www.who.int/fr/news/item/26-06-2020-act-accelerator-update
  • à distance, le Pr Didier Houssin / Comité d’urgence sur la Covid-19

En supplément : services d’interprétation simultanée avec l’ONU + le Portugais et l’Hindi 

l’OMS suit de près la situation qui évolue actuellement et continuera d’approfondir ses recherches pour établir les meilleures normes de soins afin d’accélérer la guérison et de prévenir les complications.  

Le Comité d’urgence concernant la COVID-19 vient de terminer une réunion de deux jours au cours de laquelle les participants ont discuté de la voie à suivre. Le message à retenir est qu’il est important que les gouvernements et les citoyens continuent à faire tout leur possible pour briser les chaînes de transmission.  

Les recherches se poursuivent sur les origines du virus afin de prévenir de futures flambées.

 

Aujourd’hui, un groupe d’experts internationaux a tenu sa première réunion virtuelle avec ses homologues.  

L'Organisation Mondiale de la Santé s'alarme des dégâts généralisés et durables du 𝗖𝗢𝗩𝗜𝗗 𝗟𝗢𝗡𝗚 sur la santé des survivants de tous les âges, y compris ceux qui n'ont connu qu'un léger épisode initial de la maladie.

 

Un expert affirme que le coronavirus cause des niveaux d’invalidité

jamais observés depuis les guerres mondiales.

 

Les preuves croissantes des séquelles invalidantes que le virus peut avoir sur des personnes qui n’avaient auparavant aucun problème de santé devraient ajouter une urgence aux efforts visant à contenir le virus, car il infecte un nombre record de personnes dans une flambée dramatique à travers l’Europe et les États-Unis, a déclaré l’ONU.

 

Les chiffres sur le nombre de personnes touchées par le Covid Long  continuent d’émerger, et ont été estimés dans une étude récente à environ un survivant sur dix, âgé de moins de 50 ans. Les séquelles vont des atteintes de différents organes, aux séquelles neurologiques, en passant par l’épuisement profond et l’essoufflement.

 

« Ce qui est clair, c'est que ce n'est pas seulement un virus qui tue. Pour un nombre important de patients, ce virus a de graves effets à long terme », a déclaré le Directeur Général de l'OMS, Tedros Adhanom, lors de ce point de presse, cela confirme vraiment à quel point ce virus est dangereux », a déclaré le Docteur Adhanom. « Cela confirme également que la stratégie dite d’immunité de masse est moralement déraisonnable et irréalisable ».

 

Il s'agit d'une conférence de Presse de l'OMS, où 3 malades ont été interrogés sur leurs symptômes.

 

Le message que l'OMS fait passer est qu'elle demande aux gouvernements de tous les pays de reconnaître la forme longue du Covid. 

Remarques liminaires du  Directeur Général de l’OMS, le Dr TEDROS :

Ces derniers mois le Dr TEDROS a directement entendu et relevé l’expérience de personnes confrontées à des effets à moyen ou à long terme, de l’infection à la COVID-19.

 

La préoccupation, c’est le vaste spectre de symptômes qui fluctuent, se recoupent et peuvent atteindre tout le système corporel : fatigue, toux, inflammation, essoufflement, lésions des principaux organes, y compris les poumons et le cœur ainsi que des effets neurologiques et psychologiques.

 

Bien que nous soyons toujours en train d’apprendre sur ce virus, ce qui est clair, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’un virus qui tue les gens d’emblée. Pour beaucoup de personnes, il exerce toute une série d’effets à long terme, très graves.

Si certains se rétablissent, ce rétablissement peut être lent et peut prendre des semaines ou des mois sur une route pas toujours linéaire.

Bien que le nombre exact de personnes concernées par ces effets à long terme ne soit pas clairement défini, les symptômes et complications post-Covid-19 ont été signalés à la fois chez les patients hospitalisés et non hospitalisés.

Il y a des cas chez des femmes et des hommes, jeunes et âgé(e)s, même chez les enfants.

 

L’OMS poursuivra ses recherches pour établir des meilleures pratiques en matière de soins, en vue d’accélérer le rétablissement et de prévenir les complications.

Il est impératif que les gouvernements reconnaissent les effets à long terme de la Covid-19 et garantissent un accès aux services de santé, à tous ces malades.

Cela englobe : les soins de santé primaires, et si nécessaire, des soins spécialisés et une réadaptation. »

Parole donnée à trois patients qui luttent contre les effets à long terme de la Covid-19.

  • 1 : Le Pr Paul Gardner : Liverpool school of tropical medecine qui se rétablit de la Covid-19 depuis le mois de mars 2020 :

« C’est un grand honneur de vous rejoindre et saluer le chef de file de votre organisation en cette pandémie. En tant qu’épidémiologiste, j’ai travaillé avec vous, pour établir des lignes directrices concernant les maladies infectieuses.

En mars je me sentais bien et je partais du principe que cette Covid-19 partirait en en rien de temps. Après 4 mois d’épreuves : fatigue, maux de tête, changement d’humeur , je pensais en être venu  à bout, mais j’ai de nouveau été très fatigué durant 3 mois, les symptômes allaient et venaient et la situation était tout à fait imprévisible. Depuis les deux dernières semaines, les choses s’améliorent, je retrouve mon sens de l’humour et je recommence à faire un peu d’exercice. Je n’aurais jamais imaginé que 7 mois de ma vie seraient balayés par cette maladie. Comme vous l’avez dit, il y a toute une fourchette de symptômes : dommages pour le cœur, les poumons, essoufflement et autres lésions dans différents organes.

Cependant, nous devons nous rappeler que ces syndromes ne sont pas nouveaux ! Il s’agit d’une nouvelle ampleur.

Les victimes sont  handicapées qui n’avait jamais expérimenté une maladie à long terme comme celle-ci !

Cela nous rappelle le siècle dernier où de tels effets n’étaient provoqués que par les deux guerres mondiales. Les médecins, le personnel des hôpitaux … tout le monde est confronté à ce problème, donc j’aimerais simplement dire que je respecte le fait que l’OMS reconnaisse ces ennuis qui ne sont pas psychologiques. Il faut que  les médecins, le personnel soignant en prennent conscience et il faut faire de notre mieux pour aider les gens à se rétablir. » 

 

  • 2 - Marta Sebanda, infirmière dans un hôpital universitaire de Johannesburg en Afrique du Sud :

« J’ai commencé à avoir des symptômes au mois de juin. J’étais notamment essoufflée et me sentais très fatiguée en permanence. Je toussais un peu. A la fin du mois de juin, j’ai été admise dans l’hôpital dans lequel je travaille et mise sous oxygène car je ne pouvais plus respirer. Mes résultats sont revenus positifs et trois jours plus tard, j’ai été admise en soins intensifs sous oxygène à très haut débit durant 8 jours, puis retour dans un service toujours sous oxygène 3l/mn.

Aujourd’hui je suis toujours essoufflée même si les premiers symptômes sont apparus il y a 4 mois. Je n’ai pas pu reprendre le travail mais j’espère pouvoir respirer seule et retravailler à la fin du mois de novembre »

 

  • 3 - Lyth Hishmeh du Royaume-Uni, membre de SOS COVID LONG : groupe de défense des patients :

« j’ai 26 ans, j’ai été infecté par la Covid le 13 mars. Cela a débuté comme une grippe. Deux semaines après, les symptômes ont continué à se développer lentement, fièvre, toux, vraiment un tableau typique de la grippe. Ensuite je me suis senti mieux pendant à peu près une semaine et je pensais être rétabli. Un jour en faisant mes courses, je me suis senti essoufflé, mon cœur s’est mis à battre très vite et j’ai connu quelque chose de nouveau! j’étais terrifié !.

J’ai interpellé une ambulance qui passait. A l’époque, les tests au Royaume Uni n’étaient pas largement répandus et on pensait que j’en étais à un stade très avancé d’une pneumonie. Il s’agissait d’un diagnostic complètement erroné et cela fait presque 8 mois que je suis toujours tourmenté par des problèmes digestifs, des douleurs dans la poitrine, des essoufflements.

Il n’y a aucun système de mon corps qui n’ait pas été touché et si l’on m’avait dit il y a 8 mois que j’avais attrapé la Covid, j’aurais répondu « non non ! C’est une grippe, rien de plus et au bout de deux semaines je serai sur pieds ». J’ai essayé au bout de quelques mois de retourner au travail  en horaires réduits mais en fait je n’ai pas pu tenir et je ne peux toujours pas travailler. J’aimerais recouvrer la santé et me retrouver comme j’étais avant. »

Synthèse du  Dr TEDROS :

En écoutant Paul, Martha et Lyth partager leur expérience et évoquer leurs symptômes, on comprend mieux la dangerosité de ce virus.

 

Les témoignages nous rappellent que les personnes qui subissent les conséquences à long terme du virus doivent bénéficier du temps et des soins nécessaires pour se rétablir pleinement.

Cela conforte l’idée que

"l’immunité collective naturelle » est une stratégie moralement inacceptable et irréalisable.

 

Avec elle, non seulement des millions de décès supplémentaires inutiles seraient à déplorer, mais un nombre important de personnes mettraient très longtemps à se rétablir complètement.

L’immunité collective n’est réalisable qu’au moyen de vaccins sûrs et efficaces, équitablement distribués dans le monde entier.

 

Et tant que nous n’aurons pas de vaccin, les gouvernements et les populations doivent faire tout leur possible pour empêcher la transmission, car c’est le meilleur moyen de prévenir les conséquences à long terme de cette maladie. Ils doivent améliorer les tests et le traçage de tous les cas.

Dans ce but, le Comité d’urgence concernant la COVID-19 vient de terminer une réunion de deux jours au cours de laquelle les participants ont discuté de la voie à suivre.

Face à l’augmentation continue du nombre de cas dans le monde et au fait que certains pays vont dans la mauvaise direction, ce groupe a formulé une série de recommandations à destination de l’OMS et des États Membres.

Le message à retenir est qu’il est important que les gouvernements et les citoyens continuent à faire tout leur possible pour briser les chaînes de transmission.

Les gouvernements doivent se concentrer sur la lutte contre le virus et éviter de politiser le sujet.

Quelle que soit leur situation au regard de la flambée épidémique, ils doivent continuer à investir dans le système et le personnel de santé et à améliorer le dépistage, la recherche et le traitement de tous les cas.

La lumière est au bout du tunnel.

Outre les tests rapides et la dexaméthasone, plusieurs vaccins sont actuellement en phase trois, c’est-à-dire en phase finale des essais.

Si leur innocuité et leur efficacité sont prouvées, ils seront déployés par le biais du volet vaccinal de l’Accélérateur ACT, le mécanisme COVAX, qui est actuellement soutenu par 186 pays.

 

Je remercie le Liban et le Botswana qui viennent de le rejoindre.

 

Le Comité recommande que, pour se préparer au déploiement des nouveaux vaccins contre la COVID-19, l’OMS et les gouvernements collaborent étroitement afin d’élaborer des stratégies de déploiement, de former les agents de santé et d’assurer une communication claire avec le grand public sur la vaccination. 

Tout en gardant espoir dans l’avenir, l’OMS poursuit ses recherches sur les origines du virus afin de prévenir de futures flambées.

Aujourd’hui, un groupe d’experts internationaux a tenu sa première réunion virtuelle avec ses homologues chinois. Les recherches doivent aboutir.

Des effets à long terme de la COVID-19 à la suppression des chaînes de transmission, en passant par la découverte des origines du virus, l’OMS continuera à travailler dans le cadre de partenariats dans le monde entier pour promouvoir la science, les solutions et la solidarité.

Questions des journalistes :

1 - Christophe F Agence France Presse :

"Concernant les nouvelles mesures annoncées en France, notamment le port du masque ordonné pour les enfants de 6 ans. Il semble que les règles soient variables d’un pays à un autre. Quelle est l’évaluation de l’OMS, existe-t-il  des données factuelles, scientifiques sur la contagion des enfants notamment un article du New YorkTtimes qui l’affirme, dit-il vrai en terme  d’extrême contagiosité des enfants ?"

 

Réponse du Dr Dr Maria Van Kerkhove, responsable technique de la Covid-19

 

  • "Chez les enfants, nous avons recherché 3 effets  la gravité, la séroprévalence et la contagiosité. Concernant la gravité, ils sont asymptomatiques ou pauci symptomatiques même s’il y a des exceptions car nous déplorons des décès et de graves symptômes. Concernant la prévalence de la contagion, de nombreux pays ne testent pas les enfants. Le peu d’études, indiquent moins de séroprévalence chez les plus jeunes par rapport aux adolescents. Concernant la contagiosité de nombreuses études sont en cours mais nous savons que les enfants peuvent contaminer  et notamment s’ils sont jeunes. L’OMS a donc préconisé l’utilisation des masques mais aussi une combinaison de mesures telles que la distanciation physique, le lavage des mains, la bonne utilisation du masque. Avant l’âge de 6 ans, cette protection n’est pas recommandée pour une raison de sécurité   En résumé, plus une enfant est jeune moins il présente de symptômes mais plus il est contagieux et les masques ne sont qu’une partie de la stratégie globale de prévention.é

2 – Simon Ateba Doday News Africa – Washington :

"Les Etats Unis ont dépassé 9 millions de cas et Donald Trump semble colporter les pires informations et prises de décisions.

Concernant le processus d’élections, les gens peuvent-ils voter en toute sécurité  ?"

 

Réponse du Dr Michael Ryan, Directeur exécutif des urgences sanitaires

  • Nous avons donné des avis sur la gestion des risques : prévalence de la maladie, ressources à disposition, besoin et nécessité lors des rassemblements de personnes. Ces risques et mesures à prendre en conséquence sont très bien gérés pour le moment. Concernant l’information, l’OMS travaille sans relâche avec les partenaires extérieurs : gouvernements, collectivités, les différentes industries en lutte contre la mauvaise information qui rend les gens perplexes. Ce faisant, les mesures correctes ne sont pas prises. Les informations contradictoires et les connaissances n’entraînent pas forcément les actions. Nous exhortons à ce que la communication soit continue à tous les niveaux car nous sommes tous responsables quelle que soit l’échelle sociale

3 – Naomi  O’Leary Irish Times

" La question porte sur différents pays européens qui traversent une résurgence.

Quel est l’enseignement actuel qui permettrait d’endiguer cette deuxième vague ?" 

 

Réponse du Dr Dr Maria Van Kerkhove, responsable technique de la Covid-19

  • "Nombreux sont ceux qui voudraient prendre la parole car nous en savons beaucoup plus maintenant qu’au printemps notamment en terme de prévention aux fins d’une réduction des morbidités et mortalité.  Nous savons aujourd’hui comment circule le virus. Tests, traçage, prise en charge rapide. Les malades qui rentrent précocement dans le parcours de soins ont moins de perte de chance. Les formes graves peuvent recevoir de la dexaméthasone qui sauve des vies. Nous savons également quels sont les moyens qui peuvent juguler la contagion par barrage aux incidents d’amplification. Les études sur les foyers d’infection sont très utiles"

Réponse du  Dr Janet Diaz chef d’équipe pour les soins cliniques :

  • "Je voudrais faire l’écho de ce qui a été dit : ce que nous savons maintenant et que nous ne savions pas, c’est le parcours de soins. Le dépistage précoce des patients est nécessaire. Nous avons connaissance de symptômes atypiques pulmonaires, cardio-vasculaires et thrombotiques, pour prise en charge plus rapide. Nous savons qu’un traitement fonctionne : il s’agit des corticoïdes qui réduisent la mortalité. Pour réduire les effets de la maladie à long terme, le meilleur moyen est d’enrayer la contagion et d’éviter la surcharge des hôpitaux, responsable de mortalité par impossibilité de prise en charge. Nous devons tenir compte des enseignements pour prodiguer des soins aux malades.

Réponse du Dr Michael Ryan, Directeur exécutif des urgences sanitaires

  • "J’ai deux choses à dire : nous avons appris au cours des 10 derniers mois, combien les collectivités et les sociétés sont puissantes quand elles s’activent et collaborent quand elles acquièrent les connaissances. Par contre, il y a un énorme écart entre les promesses, la théorie,  la pratique et la réalité. Il faut arrêter les vœux pieux. Il faut redoubler d’effort dans l’investissement santé publique pour juguler ce virus sinon les sociétés et les économies en souffriront. Nous devons apprendre les uns des autres, individuellement et collectivement car nous avons des outils. Il ne s’agit pas seulement du vaccin qui ne sera qu’un outil utile dont il faudra bien contrôler l’utilisation.
  • Il  va falloir se concentrer sur ce qui fonctionne, notamment les combinaisons de mesures quand elles interviennent en conjonction. Tout ceci requière de l’humilité et pas de l’orgueil. Il n’y a pas de réponse magique aujourd’hui et dans la vie, tout requière des efforts et des engagements."

 

Réponse du  Bruce Aylward, conseiller en chef auprès du Directeur Général et responsable de l’accélérateur ACT  https://www.who.int/fr/news/item/26-06-2020-act-accelerator-update

  • "Nous avons appris ce qui ne fonctionne pas et ce qui est frappant dans les zones très touchées, c’est que l’on se consacre beaucoup aux formes graves de la maladie et à la recherche des contacts mais la plupart du temps, les personnes malades ne peuvent s’isoler totalement en raison des besoins vitaux et il s’agit ici d’une mauvaise gestion de crise. L’isolement total des malades pauci-symptomatiques ou asymptomatique est d’une nécessité absolue."

Nous ne pouvons répondre à vos demandes que si elles sont accompagnées d'une adresse mail valide. Merci d'en prendre conscience

Écrire commentaire

Commentaires: 0