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La flambée de pneumonie à Mycoplasma pneumoniae (MP) en Chine,  puis en  france,  pose question !

 Y at-il un lien entre cet épisode infectieux  Mycoplasma pneumoniae et la pandémie Covid SrarsCov , entre les virus respiratoires à ARN, les multi vaccinations et les bactéries intra cellulaires sans parois  de type Mycoplasma ?

 

  •  Ce que nous savions sur ce lien avant cette flambée chinoise !

 Depuis 1990 de nombreux chercheurs (Pr Montagnier, international Mycoplasma, ABC) ont mis en évidence des liens étroits entre des virus ARN (HIV, VRS) et des germes intracellulaires de type mycoplasmes (1). Le Pr Montagnier montre notamment que des anticorps anti mycoplasmes diminuent la virulence du HIV(2).

Des hommes séropositifs présentaient dans leur sperme des taux de HIV d'autant plus élevés qu'ils avaient des urétrites (mycoplasmes chlamydiaes) : ces taux chutaient dès le traitement de l'urétrite avec des macrolides ou cyclines actifs sur ces bactéries et non sur le virus HIV(3). International Mycoplasma dépose un brevet démontrant pour la première fois au monde le potentiel amplificateur de la réplication virale par des bactéries.

(4).

En 1998 le Pr Lina étudiant la circulation du MP en corrélation avec les virus respiratoires (grippe, virus syncytial) met en évidence, « à l'insu de son plein grès », une surprenante superposition entre les pics de virus et la circulation du MP pouvant confirmer nos hypothèses formulées dans notre brevet en 1992 (5). 

 

Depuis mars 2020, suite aux travaux (6) de l'IHU de Marseille (courbe de Gautret) et des spécialistes américains des mycoplasmes (7) illustrant, pour les premiers une chute brutale de la charge virale du SARSCov2 dès que l'on utilisait un antibiotique actif sur les mycoplasmes (azithromycine), et pour les seconds des formes graves dès lors que les patients présentaient une co-infection avec les germes intracellulaires (mycoplasmes-chlamydiae), nous avions dès lors, signalé aux autorités sanitaires une potentielle « coopération bactérie/virus » pouvant agir sur la charge du virus, et donc sur le devenir clinique, par le biais d'une amplification virale intra-bactérienne décrite dans notre brevet de 1992 (26).

 

Dans la foulée les chinois illustrent (8) que les malades porteurs d'anticorps MP ne font pratiquement pas de formes graves et semblent représenter un effet protecteur.

Les enfants fréquemment touchés par cette bactérie communautaire (écoles, lieux clos, armée)font rarement des formes graves contrairement aux adultes. Cependant ils ont presque tous des IgG anti MP positives et protectrice qui en plus de leur meilleure capacité à  synthétiser  des interférons (9),  les protégeraient provisoirement des formes graves (10). La séroprotection n'est que provisoire puisque la durée de vie des IgG anti MP est assez fugace (2 ou 3ans): les formes graves étant dues à une toxine CARDS favorisant les détresses respiratoires aiguës.  .

 

 

Durant toute l'année 2020 des médecins de terrain (11-24), les seuls à voir leurs malades dès les premiers symptômes (contrairement aux hospitaliers ayant leur ronds de serviette sur les plateaux télé) et la prescription de l'hydroxychloroquine HCQ leur ayant été interdite, ont traité leurs malades avec le classique protocole admis par la FDA aux USA dans les pneumopathies atypiques (l'antibiotique actif sur les mycoplasmes l'Azithromycine +zinc) : et surprise tous ces médecins (plus de 50 dans la France entière cumulant plus de 5000 malades traités en 2020) qui, bien que sans se connaître, avaient tous les mêmes surprenants résultats (une létalité divisée par 20 ; 20 fois moins d'hospitalisations, de décès, et surtout de covid-longs) (12), résultats encore meilleurs que ceux de l'IHU dont la bi-thérapie HCQ+AZM faisait déjà chuter par 10 la létalité avec un nombre conséquent de vies sauvées en comparaison de l'abstinence thérapeutique prônée par les autorités sanitaires.

 

Cette différence entre les médecins de ville et l'IHU semble venir de l'effet dual de l'HCQ : contreproductif dans la phase virale (les tous premiers jours après les premiers symptômes par son action inhibitrice sur les Interférons), mais très efficace, à l'image des corticoïdes dans la phase inflammatoire par son action immuno-modulatrice. L'azithromycine et les macrolides ont eux  contrairement à l'HCQ une action de stimulation sur les interférons.

 

 

Le « juge de paix », entre les tenants de l'orthodoxie « c'est viral il ne faut pas d'antibiotiques » et les médecins ayant prescrit le Traitement Ambulatoire Précoce utilisant un antibiotique à effet « virostatique » (empêchant la réplication du virus dans les bactéries « coopérantes »), s'est imposé grace à un chercheur italien (Carlo Brogna) qui a visualisé en microscopie électronique le « mécanisme amplificateur » par le marquage des virus à l'intérieur des bactéries (13-14-15) : ce mécanisme de « bactériophage-like » est inhibé par tous les antibiotiques actifs sur la biosynthèse protéique mais amplifié par tous les antibiotiques agissant sur les parois bactériennes (création de formes L ou mycoplasma-like).

 

Carlo Brogna montre que la bactérie est lysée par ce phénomène et libère ses toxines : toxines pouvant expliquer les symptomatologies déroutantes de la pandémie (SDRA ou Syndrome de Détresse Respiratoire Aiguë pour les bactéries pulmonaires possédant une toxine CARDS, ou « orage cytokinique » pour les bactéries des parodontites possédant des toxines pro-inflammatoires, neurotoxiques et cardiovasculaires: phospholipases A, colinestérases, conotoxines (15).

 

Nous avons alors dupliqué, en juin 2023, notre brevet de 1992 en utilisant le MP comme amplificateur du SARS Cov2 ( Travaux réalisés à l'IHU de Marseille en cours de publication) et nous avons montré que le MP amplifiait dès les premières 24h la réplication du virus : au delà, les MP du test in vitro étant lysés, la réplication ne se poursuit pas.

 

Pour nous, comme pour Carlo Brogna avec qui nous avons collaboré, cette lyse bactérienne pourrait expliquer pourquoi les SDRA ont disparu sauf en Chine (17) de façon concomitante avec la disparition des MP (16) constatée par les spécialistes cliniciens des MP. Cette disparition n'est pour nous que provisoire car le MP pourrait revenir en boomerang dès la fin de la phase fugace de séroprotection, cette protection ne durant que trois ans au maximum (2020-2023).

 

Les spécialistes des mutations virales expliquent que la chute de la virulence du virus (notamment le O Micron) ne serait dû qu'aux nombreuses mutations atténuant cette virulence.

 

Pour nous cette hypothèse est concevable mais n'est pas incompatible avec la chute de la virulence  liée à un autre phénomène : la disparition (par lyse) de la cible bactérienne du virus qui en temps normal lui permet son amplification virale et donc sa virulence ! On peut se poser la question suivante : pourquoi le O micron ne donne plus de SDRA en occident alors qu'on en observe en Chine (17).

 

Nous partageons cette hypothèse de « génocide bactérien du MP » par le virus, mais les « cliniciens spécialistes », qui ont publié sur la disparition du MP, refusent tout échange avec des personnes pouvant avoir émis l'hypothèse qu'un antibiotique « ciblé » pouvait être utile dans les viroses respiratoires : hypothèse qui, pour de nombreux infectiologues « orthodoxes », relevait du « crime de lèse majesté ».

 

Ces derniers nous répondent que cet échange ne les intéressent pas et restent sur leur unique hypothèse de « mesures sanitaires » qui expliquerait cette « disparition » du MP : les deux hypothèses, mesures sanitaires et lyse bactérienne n'étant pas, pour nous, incompatibles  !! « circulez il n'y a rien à voir ! » est le message de leur mail suite à notre intervention confraternelle qui évoquait modestement l'hypothèse du lien pouvant exister entre les virus à ARN et les germes intra cellulaires. Ces intra cellulaires, mycoplasmes entre autres, sont des bactéries ne  possédant pas ou peu de peptidoglycanes dans leurs parois  ex : archées, nano bactéries CPR, formes L, chlamydiae, etc). Les  peptidoglycanes sont une protection des bactéries face aux menaces extérieures (forme pseudo-kystique), notamment des phages viraux.

 

Une étude, illustrant que les bactéries sans parois ou ayant peu de peptidoglycanes (formes L, mycoplasmes, chlamydiae, nano-bactéries CPR abondantes dans les parodontites (18), archées, B-anaérobies ) peuvent être les cibles préférentielles du phénomène de « bactériophage-like », est en cours : cela permettrait de comprendre partiellement le rôle fondamental des dysbioses dans la survenue des formes graves des infections virales à ARN, et la prévention des chocs septiques des viroses respiratoires par les familles d'antibiotiques inhibant les synthèses protéiques (macrolides, cyclines,..).  Ces familles d'antibiotiques, empêchant une amplification de la réplication virale dans les bactéries coopérantes, préviennent non seulement les formes graves mais aussi les syndromes post infectieux chroniques (covid-longs) des viroses respiratoires .

 

II)  Ce que nous apprend cette Flambée de MP en Chine : 

 

Selon nos hypothèses l'absence de virus influenza et de VRS durant la pandémie covid (2020-2022) n'était pas uniquement due aux mesures sanitaires de distanciations sociales et aux masques : en effet si ces mesures étaient la seule explication comment justifier que le SARS Cov2  pouvait, lui, circuler allègrement ? Avait-il un « laisser passer » préférentiel vis à vis des autres virus ?

 

Non ! Pour nous ils avaient la même cible « duplicative » parmi les bactéries « coopérantes » et, comme dans tous les mécanismes liés aux espèces invasives, le dominant « écrase » les dominées : le SARS Cov2 pénétrant de façon préférentielle sur ces sites amplificateurs les autres virus (influenza, VRS) bien que présents restaient en quantité très faible (charge virale) sans manifestation clinique (19) ni quantité détectables par sonde PCR.

 

Ces cibles étant, selon Carlo Brogna, lysées par le phénomène de « bactériophage-like », on peut penser qu'en occident, pays dans lequel le SARS Cov2 a beaucoup circulé, le MP a pu subir  « un génocide bactérien », et ne plus libérer sa toxine CARDS après 2022 : mais le MP et sa toxine étaient toujours présents en Chine à cause de la politique « zéro covid », où l'absence de circulation du virus « bactériophage » a évité ce génocide bactérien du MP.

 

Le MP étant beaucoup plus présent en Chine que dans nos pays, non seulement les SDRA y sont plus fréquents même avec le O micron (!!!) mais de plus, les enfants étant très fortement vaccinés contre le SARScov2 et étant depuis 2020 protégés du virus par leur IgG anti MP (8), voient leur séroprotection s'éteindre avec la fin des 3 années protectrices et permettre à la compétition virale de ressurgir : peu de SARS Cov2 lié à la vaccination donc des cibles « duplicatives » plus réceptives aux autres virus (influenza, VRS) qui par l'action de leur endolysines (neuramidases) vont faire le lit des « sur-infections » (pneumocoque ou MP) (20) ou par la lyse des MP, vont alors donner des formes graves liées à ces co-infections décrites par Nicolson aux USA  (7) .

 

 

Ce phénomène s'est plus rapidement manifesté en Chine par l'absence de disparition du MP mais devrait se développer chez nous assez rapidement dès une nouvelle circulation du MP : recirculation  qui ne saurait tarder eu égard à la fin des 3 années de séro-protection des IgG anti-MP (2020-2023). Le risque dans les pays occidentaux est que la succession des vaccination à ARN m, chez le même sujet, a entrainé des syndromes d'immuno-déficiences partiels induits (SIDI) (23), contrairement aux vaccins à virus atténués chinois (moins efficaces mais beaucoup moins immuno-toxiques).

 

De ce fait les manifestations des MP (ou des virus influenza) risquent d'être beaucoup plus violentes par affaiblissement temporaire du système immunitaire : le bon sens veut qu'un organisme fortement sollicité pour produire des anti-corps dans une direction sera beaucoup plus réceptif pendant un temps déterminé aux autres infections (SIDI et Anti-Corps facilitants), on ne combat pas plusieurs ennemis en même temps. La ministre Roselyne Bachelot en a été l'illustration dans le cas de s ré-infection post vaccinale!

 

L'hécatombe de morts du covid à Bergame en 2020 a été corrélée avec une forte campagne vaccinale anti-méningoccoque très peu de temps avant (25). C'est pour ces raisons que nous avions alerté les autorités sanitaires dès 2020 pour imposer, en pleine période  épidémique,  un test covid avant toute vaccination, et de confiner tout nouveau vacciné 15 jours  après sa vaccination pour éviter l'effet des AC facilitants.

 

Devant tout syndrome grippal non spécifique, chez les vaccinés comme chez les non vaccinés covid, il y a une nécessité d'effectuer non seulement une vaccination anti-pneumocoque prophylactique des sur-infections bien avant l'épidémie, mais surtout un Traitement Ambulatoire Précoce  TAP à visée virostatique : cet effet virostatique bénéfique des cyclines, des macrolides et des macrolides-like comme l'Ivermectine, est du non seulement à son action sur les « bactéries coopérantes de type mycoplasmes » mais aussi sur la stimulation de interférons dès les premiers symptômes.

 

L'azithomycine est décrite comme étant in vitro (test de CMI) résistante en Chine et en Asie mais le fait que cette molécule, outre son action sur les interférons et sur les bio-films, se concentre 50 fois plus dans les cellules lymphoïdes (ou se situent les intra cellulaires) que dans le sérum (CMI), se révèle fréquemment cliniquement efficace (associée au Zinc) tant dans la prévention des chocs septiques des viroses respiratoires que dans le traitement PRECOCE, dès les 5 premiers jours, des infections à MP.

 

Bien entendu chez des patients présentant des risques d'allongement du Qt et de torsades de pointes, l'AZM sera remplacée par une cycline ayant les mêmes propriétés virostatiques (IFN stimulantes et inhibition de la synthèse protéique empêchant la réplication virale dans les bactéries « coopérantes »).

 

Que vaut une vie face à la prévention des résistances aux antibiotiques surtout que la survenue de ces résistances n'est pas due aux prescriptions médicales, comme l'on tente de culpabiliser les médecins, mais surtout aux industries d'élevages alimentaires les utilisant par tonnes (21-22).

De plus, concernant le TAP antibiotique virostatique évitant les sur-infections, les hospitalisations et l'usage d'antibiotiques à large spectre, on peut affirmer « qu'il vaut mieux un petit extincteur antibio précoce qu'un CANADAIR antibio chez les malades atteints de surinfections pour ne pas avoir été  traités précocement »

 

Conclusion :

Face à ces phénomènes issus des déséquilibres « bactéries/virus » secondaires à la pandémie mais aussi face à la généralisation sans nuances des traitements « imposés » relevant d'objectifs mercantiles, nous continuons à inciter les autorités sanitaires à enfin dupliquer les Traitements Ambulatoires Précoces via les médecins de terrain et à suivre les conseils qu'avait formulé le sociologue Edgard Morin, qui est loin d'être un complotiste,  dans son livre « la voie : pour l'avenir de l'humanité» : p 188

 

« Rendre obligatoire les études comparatives qui vérifieraient si les nouveaux médicaments mis sur le marché sont plus efficaces et mieux tolérés que ceux qui tombés dans le domaine public peuvent devenir des génériques. La réalisation d’études comparatives est actuellement laissée au libre choix des industriels. Or elle devrait être effectuée par les services publics ».

 

Claude Escarguel microbiologiste

Ancien directeur du laboratoire  de l'institut de pédiatrie de Marseille

Ancien président du syndicat des praticiens des hôpitaux généraux

Membre du conseil scientifique de la fondation Montagnier

Co-président de l'association de malades Covid-longs

 

 

 

Bibliographie

  1. Montagnier Pursues the Mycoplasma-AIDS Link | Science https://www.science.org ›
  2. Inhibition de l'infectiosité de souches prototypes de VIH par des ... https://www.semanticscholar.org Reduction of concentration of HIV-1 in semen after treatment ... https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov 
  3. Procédé d'amplification des agents infectieux en diagnostic "in .. https://patents.google.com ›
  4. Incidence of upper respiratory tract Mycoplasma
  5. results of an open-label non-randomized clinical trial 
  6. COVID-19 Coronavirus: Is Infection along with Mycoplasma or ... https://www.scirp.org ›
  7. Serum Mycoplasma pneumoniae IgG in COVID-19 - medRxiv https://www.medrxiv.org
  8. Covid-19 : Nouvelles pistes pour expliquer pourquoi les ...
  9. Pourquoi les enfants et de nombreux adultes ne risquent …
  10. Coronavirus. Trois médecins français satisfaits après avoir ... https://www.ouest-france.fr
  11. Can Early Home administration of Azithromycin with Zinc Help ... https://www.scientificarchives.com › articles › pdf
  12. Le Sars Cov 2 entre dans les bactéries et cela change tout https://koz.ronkoze.info
  13. Could SARS-CoV-2 Have Bacteriophage Behavior or Induce ... https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov
  14. Toxin-like peptides in plasma, urine and faecal samples from ... https://www.ncbi.nlm.nih.gov
  15. Mycoplasma pneumoniae: gone forever?
  16. La Chine ne compte que les décès du Covid-19 dus à une …
  17. Nanobactérie : définition et explications
  18. S'intéresser à la charge virale pour comprendre l'évolution ... https://presse.inserm.fr
  19. Virus interactions with bacteria: Partners in the infectious dance https://www.ncbi.nlm.nih.gov
  20. les antibiotiques à usage vétérinaire et l'antibiorésistance
  21. Les animaux d'élevage sont « pleins d'antibiotiques
  22. COVID-19 vaccine surveillance report - week 36
  23. L'azithromycine aurait un rôle capital dans le traitement … 
  24. Bergamo: perchè tanti casi di coronavirus? Vaccinazioni per …  
  25. Le Quotidien du médecin - Un traitement efficace contre ...

 

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