De notre naissance, via une éventuelle contamination d'une dysbiose vaginale de la mère pouvant aller d'une infection materno-foétale mortelle à une colonisation éventuellement délétère selon le terrain génétique et l'état immunitaire du nouveau-né (autisme, schizophrénie précoce, MAI, etc ..),
à la fin de notre vie nous sommes en permanence en situation d'être colonisés par des « passagers clandestins » PC ( cf voie de contaminations).
Que ce soit par les voies sexuelles, pulmonaires, digestives, ou par effraction ces PC vont entrainer des processus physiopathologiques à bas bruit.
Ce sont : proteinopathies, ROS, libération de toxines, signature interféron, sécrétions d'auto-anticorps par rupture de tolérance des produits de NETose, atteintes du DNA ou par citrullinisation des protéines, inflammation chronique liée à une phagocytose frustrée entrainant via l'IL6 un état dysimmunitaire, endothélopathies qui évolueront d'autant plus gravement que le terrain génétique est favorable et que les phénomènes environnementaux génèrent des stress oxydatifs ou des altérations de nos muqueuses (tabac, additifs alimentaires de type émulsifiants).
Ces stress oxydatifs pouvant être la cause ou la conséquence de ces pathologies .
L'étude des réactions d'Herxeimer, dûes à la libération de toxines lors de la lyse bactérienne, présentant une fréquence en relation directe avec l'ancienneté de la pathologie, ainsi que la multiplication des MAI avec l'âge, laisse supposer que plus on avance en âge, plus on a de « passagers clandestins » dans notre organisme, ce qui correspond aussi avec l'augmentation de MAI en fonction de l'âge et la survenue de l’immun senescence en lien avec les dysimmunités (IFN +++).
Il apparaît donc essentiel comme le précise le Pr Luc Montagnier, de
-1°) «voir se développer une médecine capable de mesurer l'efficacité du système immunitaire et le niveau du stress oxydant de chaque individu, ce qui permettrait d'administrer les antioxydants appropriés pour neutraliser ce stress. Ces bilans, effectués tous les six mois, nécessiteraient une prise de sang et le recours à l'imagerie médicale ».
- 2°) « traiter le plus tôt possible toute infection virale par des antibiotiques « virostatiques » afin d'éviter des SPIC et toute manifestation chronique mettant en évidence par la technique des OEM un agent infectieux (bactérie, virus à ADN) le tout par une antibiothérapie adaptée (cf C Jadin) et un traitement anti-oxydant adapté.
Bien entendu associé à une hygiène de vie favorisant la limitation du stress oxydatif , stress qui est un mécanisme au départ salvateur pour lutter contre les infections.
Les bactéries peuvent-elles vraiment engendrer des ondes ? …
« Les recherches mathématiques, menées par Allan Widom à la Northeastern University de Boston, ont permis de mettre à jour un mécanisme éventuel qui permettrait à l’ADN bactérien de produire des signaux radioélectriques. Cette preuve « théorique » expliquerait les résultats obtenus en 2009 par le professeur Luc Montagnier, biologiste et virologue
Luc Montagnier résumait de façon incroyablement visionnaire le lien entre :
- « nos passagers clandestins »,
- les coopérations bactéries/virus,
- la prévention des syndromes post infectieux chroniques et des maladies chroniques,
- ainsi que la survenue du vieillissement et des cancers qui ne sont que la phase finale de ce processus évoluant « a l'insu de notre plein grès !!! »
Louis Pasteur disait "le microbe n'était rien et le terrain tout".
Notre corps est en contact permanent avec des bactéries. Notre cerveau recèle des toxoplasmes qui sont autant de petits parasites. Un système immunitaire en bon état contrôle toute cette activité et empêche bactéries et parasites de proliférer. Certains extraits de plantes retardent la dégradation naturelle du système immunitaire sous l'effet du stress oxydant et aident à sa restauration.
De même, en cas d'attaque de l'organisme, il faut à la fois aider le système immunitaire au plus vite mais aussi, une fois l'attaque passée, lui apprendre à contrôler seul l'envahisseur.
Certains individus le font spontanément contre le sida : environ 5% de la population infectée ne développe pas la maladie.
Si la nature sait le faire, on doit pouvoir s'en inspirer. Si le rôle des bactéries et des virus se confirme dans certains cancers, comme celui de l'estomac, ainsi que dans les maladies du cerveau, la même approche pourrait être utilisée : une chimiothérapie légère pour réduire la tumeur, des antibiotiques à long terme pour éradiquer les infections bactériennes et, dans les deux cas, l'association d'antioxydants pour muscler le système immunitaire.
D'où mon souhait de voir se développer une médecine capable de mesurer l'efficacité du système immunitaire et le niveau du stress oxydant de chaque individu, ce qui permettrait d'administrer les antioxydants appropriés pour neutraliser ce stress. Ces bilans, effectués tous les six mois, nécessiteraient une prise de sang et le recours à l'imagerie médicale.
Voilà une médecine préventive qui nous permettrait d'échapper à beaucoup de maladies débilitantes. Nous sommes programmé s pour vivre cent vingt ans, donnons-nous les moyens de les vivre bien.»
Bilan préventif après 50 ans :
- Un dosage d'IFN ou la recherche de la « signature interféron »
- Un dosage de Vitamine D « cosignature, avec le manque de soleil, des biofilms mycoplasmes » et MAI prédisposée
- Un test OEM par la fondation Luc Montagnier.
- Un bilan stress oxydatif avec Protéine C Réactive
Ce bilan est un bilan « ante clinique » des MAI et des malades prédisposés à une maladie chronique
Si les tests sont négatifs :
- les renouveler tous les ans.
- surveiller toute infection virale pouvant survenir, notamment les viroses respiratoires et adopter le TAP-AV ( antibio-virostatique, IFN stimulants, Zn, Vit D et HCQ si tardif) pour prévenir tout risque de survenue d'une pathologie chronique liée à une dysimmunité secondaire aux coopérations bactéries/virus et à l'immunosénescence de l'âge (chute des IFN) ou à une comorbidité (obésité, ec vaHTA, diabète, etc …).
Si seul le taux d' IFN supérieur à la normale avec PCR positive et déficit en Vit D : éliminer une infection en cours et rechercher une MAI en cours de développement : dosage des auto-anticorps
Bacterial amyloids from biofilms induce type I interferon ...
Si les deux tests sont positifs effectuer une triple association :
- prévenir la survenue d'un SPIC en cas d'infection surajoutée (voir & ci-dessus).
Si une maladie chronique est déjà constatée :
- pulse-antibiothérapie discontinue et de longue durée (6mois) à effet virostatique (macrolides ou cyclines) et bactéricide (C3G): voir Cécile Jadin).
- anti-oxydants à action sur mitochondries (SOD, Glutathion, CQ10), anti-biofilms (NAC etc..). - prévention de la multiplication de la flore parodontale ( chlorhexidine).
- rééquilibrage des microbiotes (nutrition adaptée à orientation anti-oxydante). A lire absolument « la psycho-nutrition » du psychiatre le Dr Guillaule Fond : le rôle des aliments dans la neuro- protection et dans l’épigénétique stimulant les gènes impliqués dans la neutralisation des ROS.- activité physique en milieu végétalisé (molécules phytocides)
Des bénéfices physiologiques scientifiquement prouvés,
- activité en rapport avec l'âge (marche rythmée, natation) et nutrition adaptée de type méditerranéen avec un minimum de sucres et de produits transformés parfois supplémentés de pro et prébiotiques : ail, oignons, fruits, légumes, oméga 3 : DHA, EPA).
- adaptation de la vie quotidienne orientée sur la diminution de tous les stress (méditation, yoga, etc...) et au rééquilibrage de son immunité (Vit D, Zinc, Vit B9 méthyl folates).
Article de Claude Escarguel, Microbiologiste, ancien responsable du laboratoire de l’institut de Pédiatrie de Marseille et cocréateur de la société varoise qui a mis au point le premier vaccin au monde de la Leishmaniose canine, le docteur Claude Escarguel est également un ancien collaborateur de Didier Raoult à l’IHU de Marseille. Il est aussi coprésident de l'association UPGCS


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