· 

81% de malades covid sans traitements précoces en 2020 ! Et en 2024 ?

81% : c’est la proportion de médecins qui ont abandonné leurs malades covid avec du doliprane lors de la première vague, sans aucun traitement.

 

La source est une étude de Medscape publiée par Véronique Duqueroy le 23 juin 2020 dans un sondage en ligne effectué entre le 16 avril 2020 et le 19 mai 2020: Impact de la crise du Covid sur l’éthique médicale : résultats d’enquête [1]

 

La question était: Avez vous prescrit des médicaments hors AMM contre le Covid-19?

A l’époque la seule prescription qui n’était pas hors AMM était le Doliprane.

 

Ajoutons que sur les 19 % de médecins fidèles à leur serment qui ont soigné leurs malades, dans 75 % des cas il s’agissait de l’hydroxychloroquine avec ou sans azythromycine. L’azythromycine fut également prescrite dans certains cas sans hydroxycholoroquine.

Par ailleurs, nous reproduisons ici certains passages de cette étude:

 

Pour cet immunologiste, qui estime que “les lobbies hospitalo-pharmaceutiques ont fait des ravages, l’enfance de l’art pour les médecins de terrain est de prescrire au plus tôt, sans la moindre hésitation devant les symptômes” – Pour sa part il s’agissait d’une combinaison Azythromycine + C3G + Corticoïdes inhalés.”

 

La prescription d’hydroxychloroquine, sans surprise, divise. Alors qu’un anesthésiste indique s’être fait, pour lui-même, une ordonnance de chloroquine en préventif, pour ce médecin de soins intensifs “l’hydroxychloroquine était le choix du service

 

Sans commentaires de notre part.

 

Voici à quoi cela ressemblait du côté des patients, par exemple cette jeune fille de 19 ans à Evry-Courcouronnes [2]:

“Le samedi, idem. Le dimanche, la situation empire : elle vomit du sang, a 40°C de fièvre… Nouvel et troisième appel de la famille au Samu. Et à nouveau, ce conseil : lui donner du Doliprane. La jeune adulte décèdera dans la nuit du dimanche au lundi de “lésions pulmonaires” et d’un manque d’oxygène, selon les résultats de l’autopsie."

 

Une situation d’abandon qu’ont vécue de nombreux covids longs, en particulier lors de la première vague.

 

Notons que lors de la première vague, la France a eu une mortalité covid les plus fortes au monde.

En 2023, "Santé Publique France" a reconnu au bout de trois ans, deux millions de covids longs, longtemps après que l’office national statistique britannique avait fourni des chiffres comparables pour eux-mêmes dans un contexte similaire.

 

Sans parler du calvaire des covids longs, très souvent maltraités par ce même corps médical qui les a abandonnés trop souvent en phase aigue. Cette maltraitance aurait elle quelque chose à voir avec le désir plus ou moins conscient de la part de certains médecins de dissimuler ou de nier de probables dégâts causés par leur lâcheté?

 

On ne pourra que recommander le livre de Martin Winkler “Les brutes en blanc” ou encore “Et ça se dit médecin” de Jean-Bernard Gervais pour essayer de comprendre ce qui se passe.

 

En attendant, une réforme radicale du corps médical et une fin de l’impunité semblent être une urgence de santé publique.

 

Ceci rend d’autant plus honorable la minorité de médecins qui ont été fidèles à leur serment d’Hippocrate et qui montrent qu’il était possible de résister.

 

Ajoutons que sans surprise, c’est dans les zones géographiques les plus riches qu’on a le plus prescrit l’hydroxychloroquine:

“Il existait des particularités pour certaines populations : pour les personnes résidant dans les zones favorisées socialement on observait une tendance à un plus grand recours à l’hydroxychloroquine (seule ou associée à l’azithromycine) pour le Covid-19, et un taux de stockage des médicaments de pathologies chroniques un peu supérieur. ”

Source:

EPI PHARE epidémiologie des produits de santé GIS ANSM CNAM

Usage des médicaments de ville en France

durant l’épidémie de Covid-19 – point de

situation après 5 semaines de confinement

(jusqu’au 19 avril 2020)

https://www.ameli.fr/sites/default/files/2020-04-30-dp-covid-19-usage-medicaments-5-sem-confinement.pdf

https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0261843

 

Bosquet, A., Affo, C., Plaisance, L., Poenou, G., Mortier, E., & Mahé, I. (2022). Outside any therapeutic trial prescription of hydroxychloroquine for hospitalized patients with covid-19 during the first wave of the pandemic: A national inquiry of prescription patterns among French hospitalists. Plos one, 17(1), e0261843.

 

Qu'en est-il en 2024 ?

Voici le détail du taux d’incidence pour le Covid-19 par département selon les derniers chiffres de Santé publique France, du 1er au 7 janvier 2024.

Du 1er au 7 janvier 2024, selon les dernières données de Santé publique France, le taux d’incidence du  Covid-19  s’établissait en France à 17,89 pour 100 000 habitants, en baisse par rapport à la semaine du 25 au 31 décembre 2023.

 

https://www.nordlittoral.fr/196969/article/2024-01-12/carte-covid-19-voici-le-detail-du-taux-d-incidence-par-departement-en-france

A-t-on évolué dans la gestion de l'épidémie Covid en 2024? La médecine s'est-elle exercée selon les recommandations issues des recherches scientifiques ? 

On avance enfin, un peu : 

Les malades sont reçus dans les cabinets médicaux et sont auscultés ! 

Normal me direz-vous ? Et bien, souvenez-vous des recommandations de 2020 : 

"Restez chez vous, prenez du doliprane ! Et si ça s'aggrave, appelez le 15 !"

 

Ces recommandations ont tué, comme nous l'avons démontré dans le début de l'article et elles ont entraîné des covids longs, des pathologies pulmonaires avec séquelles, des pathologies cardio-vasculaires. 

 

La Justice tranchera sur ces erreurs de gestion, liées

  • à l'émergence d'un virus nouveau ( quoiqu'on connaissait déjà les virus Sars-cov),
  • à la rapidité de sa propagation,
  • au refus de débats scientifiques hors conseil scientifique de l'Etat,
  • à l'arrivée programmée des vaccins,
  • aux privilèges accordés à Bigpharma/les connaissances et les remèdes présents en molécules anciennes présentes en pharmacie ? 

Tranchera-t-elle sur la gravité des menaces et sanctions  faites aux  praticiens qui osaient traiter?

 

Mais l'erreur primordiale restera d'avoir occulté la coopération bactérie/virus, pourtant mise en avant par le professeur Montagnier, par le docteur Christian Perronne et par notre président Claude Escarguel (1) et autres chercheurs ou infectiologues. 

 

En 2020, la bactérie pneumoniae circulait et elle s'est associée au virus Sars-Cov-2, entraînant des pneumonies atypiques qui ont conduit les malades non traités à l'hôpital, et d'autres vers la mort. 

Les médecins qui recevaient leurs patients, (contrairement aux recommandations), entendaient les crépitements typiques de ces pneumonies atypiques. (2) et c'est dans ce contexte, qu'ils ont prescrit des antibiotiques de type macrolides. Pourtant, jamais le Haut Conseil Scientifique ne soulèvera cette présence du mycoplasme pneumoniae et n'acceptera les propositions de traitements ! Pire, les médias se feront porteurs de l'infamie, de la chasse aux sorcières contre ces prescriptions de macrolides ! 

 

En 2023, des alertes sont lancées par l'OMS, notamment concernant l'épidémie de maladies respiratoires chez les enfants dans le nord de la Chine. (3) Et enfin, la science entre à nouveau en jeu dans les recommandations de prise en charge. 

 Enfin, on voit des alertes de la DGS et de la HAS pour détecter la présence du mycoplasme (bactérie) pneumoniae et des recommandations de prescription de macrolides (clarithromycine, érythromycine, josamycine, roxithromycine, spiramycine, azithromycine 4) !

 

La médecine, la science, la raison reprennent leurs droits, mais reconnaitront-ils leurs erreurs ? 

 

Depuis octobre, le taux d'incidence de la bactérie pneumoniae est énorme, celui du virus Covid également, pourtant, le taux d'hospitalisations est inférieur à celui de 2020, et fort heureusement celui de décès l'est aussi. C'est là qu'on a envie de dire : CQFD ! ( ce qu'il fallait démontrer) 

 

Quand on les laisse prescrire, les médecins savent soigner, quand on recommande de traiter les mycoplasmes, on sauve des malades, quand on occulte pas la présence des bactéries dans les infections virales, on sauve des vies !! 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0