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Compte rendu de la concertation UPGCS "Covid longs"

Après des mois d’attente, cela bouge un peu pour les victimes Covid longs

mais pas assez vite pour répondre à leurs attentes.

 

Des milliers de malades, terrassés depuis leur contamination Covid-19, sont  incapables de reprendre leur activité professionnelle, et attendent la reconnaissance de leur statut de victimes et des prises en charge médicales adaptées. 

Depuis leur infection au virus, le quotidien est invivable :

Ces victimes ne sont nullement dans la polémique actuelle sur le vaccin, ni même sur l'intérêt du confinement. 

 

Confinées, elles le sont en raison de leur fatigue, de leur souffle court, de leurs douleurs thoraciques et  musculaires et autres. Parfois, ce sont les lésions dermatologiques qui les font se cacher. Recluses, incapables d'assumer leur vie quotidienne, elles subsistent grâce à leurs proches. 

 

L'enfer c'est parfois juste des gestes quotidiens

comme le passage aux toilettes, à la salle de bains.

 

Sortir faire quelques courses, aller à la pharmacie c'est devoir marcher mais impossible quand le moindre effort s'accompagne d'une altération du souffle et de la reprise d'épisodes inflammatoires !

 

Alors, oui la dépression peut s'installer suite à tant de souffrances.

Mais elle est une conséquence pas la cause du Covid long !

 

Pour sortir du déni et de l'errance médicale subis, l'UPGCS et son Conseil Scientifique ont mis en place des réunions de concertation ouvertes aux médecins généralistes et hospitaliers, aux virologues,  biologistes et représentants des professions para-médicales telles que kinés, ostéopathes, réflexologues. 

Voici le compte rendu de la concertation du 9 janvier 2021. 

 

Les symptômes les plus souvent rapportés ( liste non exhaustive)

Le PDF à remettre aux médecins intéressés par le suivi Covid long

Télécharger
CR concertation Finalisé.pdf
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Liens vers nos vidéos sur notre chaîne You tube UPGCS

1ere partie  : La prise en charge médicale des victimes de complications au long cours Covid présentation et diaporama

Etaient présents les membres du CA UPGCS, le Conseil scientifique UPGCS :

Guy Bellaïche, Chef de service HGE à l'hôpital Ballanger,

Stéphane Gayet, infectiologue au CHRU de Strasbourg

Marc Wathelet, virologue belge

Harry Ifergan, psychologue

avec la participation Didier Cosserat, médecin spécialisé en maladies thyroïdiennes,

Bruno Escarguel, chef de l'unité pneumologie à St Joseph, Marseille.

 

Nous ont rejoints : l'association "Tous partenaires Covid""Effi'Respi", du Hainaut Valenciennois,

 

L'école de réflexologie RNCP d' Elisabeth Breton

Et des médecins, kinés, ostéopathes, intéressés par l'aide possible à apporter aux malades

 

 https://youtu.be/IE2Ht1wyGjU

 

2 ème partie : les prises en charge médicamenteuses possibles

En l'état, aucune étude randomisée ne vient affirmer l'intérêt d'un médicament à privilégier sur les formes longues.

Cependant, le virologue Marc Whatelet nous explique pourquoi certains molécules anciennes auraient leur intérêt dans la prise en charge médicale des Covid longs

 

https://youtu.be/001D6BeYNa4

 

3eme partie:  maladie auto immunes et EFFI'RESPi

a) Le Covid long qui présente des analogies souvent évoquées par les symptômes et lors des biologies avec des maladies auto-immunes, pourrait-il en devenir une, avec ses spécificités propres ?

 b) Présentation du projet d'Effi'Respi adapté aux formes Covid et projet de partenariat avec cette association

 

https://youtu.be/9ss4JwNIvaU

 

4eme partie Réflexologie , interaction malades et médecins et conclusion I

a) de l'intérêt des prises en charge par des médecines alternatives douces

b) témoignages et questions du public

c) conclusion de cette concertation

 

https://youtu.be/0ZaqnXYGFfg

Supports d'informations annexes

Les témoignages sur les formes cutanées observées en Covid long

Des études internationales ( Covid Skin) sont en cours  et une cohorte a été initiée dès la fin du printemps par la Société de Dermatologues Français mais les résultats n'ont pas encore été publiés. Or les malades évoquent ces résurgences des formes cutanées lors de la reprise de pics inflammatoires. 

Témoignages d'Annabelle Georges, représentante UPGCS des Covid Longs

Des milliers de malades, terrassés depuis leur contamination Covid-19, sont  incapables de reprendre leur activité professionnelle, et attendent la reconnaissance de leur statut de victimes et des prises en charge médicales adaptées. 

 

D'autant qu'aux problèmes médicaux, s'ajoutent l'impact professionnel et financier de longs mois d'arrêts de maladie cumulés. 

 

Il est urgent d'arrêter de comptabiliser la gravité du virus SARS-Cov-2, au nombre de lits d'hôpitaux occupés ou de décès, la réalité de ce virus, ce sont les jeunes actifs, devenus incapables d'accomplir les gestes quotidiens depuis leur infection.

Agissons ensemble ! 

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Commentaires: 2
  • #1

    Arnold Catherine (mardi, 25 mai 2021 18:17)

    Bonjour est ce que le covilond est compatible avec un congés longue maladie suivi par un congés longue durée ? Je ne m'en sort plus, une vraie épave. J8besoin de soutien. Merci d'avance, bien cordialement

  • #2

    Karine Sponem (mercredi, 29 décembre 2021 00:03)

    Madame, Monsieur,
    je me permets de vous contacter car je me sens totalement abandonnée : covid long non reconnu par mes médecins. J'ai été contaminée une fois en novembre 2020 (test positif au sars cov), probablement déjà en mars 2020 (je ne pouvais plus respirer pendant 10 jours avec des toux très invalidantes, des séquelles pulmonaires vues par la suite mais pas de test a ce moment).
    J'ai été usée, fatiguée, des migraines inouies, des acouphènes qui m'ont pourri la vie, comme une perceuse H24 dans ma tête. De l'hyperacousie. Absences puis troubles goût et odorat. Je ne pouvais quasiment plus écrire, plus parler. Malheureusement confinée, restée à mon domicile sans soin.
    J'ai été vaccinée en juin 2020, soit 7 mois après contamination et pendant les symptômes persistants. ce fut une rechute terrible de 5 semaines où les acouphènes ont terriblement augmenté, jusqu'à malheureusement envisager le pire. Vu avec des ORL, plusieurs. On me dit que tout va bien. Des règles perturbées et hémorragiques pendant 3 mois (aucun souci de règle jusqu'a ce moment là).
    J'en ai parlé à mon ORL, mon neurologue, mon médecin traitant : je suis une personne stressée selon eux. Mais qui ne le serait pas avec privation de sommeil pendant 6 mois et bruit de perceuse permanent, jour et nuit ?
    Pour travailler je dois être vaccinée d'ici le 15 janvier. Je suis terrifiée à l'idée d'aggraver définitivement mes acouphènes que je tente désespérement de faire taire depuis cette vaccination pfizer de juin 2020.
    Que dois-je faire ? Je me sens seule, abandonnée des médecins. Je suis une femme de 41 ans, ancienne active, sportive (6km de course ou marche par jour), mère de 2 enfants et heureuse avant tout ceci !
    Dois-je faire le choix entre mon nouveau métier et ma vie ? Que dois-je faire ? J'habite à côté de Dijon.
    Bien à vous,
    alexroche855@gmail.com